“Mon paradis terrestre appartient à tous sauf aux simples d’esprit / à ceux qui ne sont pas des bêtes de somme, de trait, de bât.”
Maïakovski, le poète qui fit voler le verbe à coups de marteau futuriste ; Meyerhold, le metteur en scène qui dégagea l’art théâtral de sa gangue naturaliste et psychologique en imposant la biomécanique et Erdman, l’auteur dramatique – fringants jeunes hommes, émoustillés à l’idée de changer le monde, de se faire un nom, d’y déposer leur brique esthétique. Christian Geffroy Schlittler met en perspective la frénésie de renverser le monde de la Russie des années 20 avec l’impuissance gentiment suffocante qui est la nôtre – pourquoi l’hypothèse-même de révolution a-t-elle disparu?
Conception et mise en scène Christian Geffroy Schlittler – texte élaboré à partir des improvisations des acteurs, avec David Gobet, Christian Geffroy Schlittler et Olivier Yglesias, scénographie Legoville (Anna Larocca & Niklaus Strobel), costumes Karine Vintache, lumières Antoine Friderici, production Agence Louis-François Pinagot, coproduction St-Gervais Genève Le Théâtre, Arsenic, Lausanne et Prairie du Pour-cent culturel Migros – avec le soutien du Service cantonal de la culture – DIP République et canton de Genève, administration Pâquis Production, diffusion Marie Jeanson
Lieux :
Arsenic, Lausanne, octobre 2011
Théâtre Saint-Gervais, Genève, novembre 2011
La fermeture éclair, Caen, avril 2012
FITHEB, Bénin, avril 2012
Centre Culturel Suisse, Paris, mai 2012
Petithéâtre de Sion, mai 2012
Théâtre de Beaune, octobre 2014
