La Caméra qui parle

Représentations au Théâtre Saint-Gervais, Genève, juin 2021

Création de plateau avec les étudiants sortants de l’école Serge Martin, sous les directions de Julie-Kazuko Rahir, Christian Geffroy Schlittler et Nathalie Sarraute.

Avec : Kilian Biston, Marie Lou Félix, Adrien Früh, Eva Carla Francesca Gattobigio, Zacharie Heusler, Pascal Hunziker, Linna Ibrahim, Marie-Evane Schallenberger, Matthieu Wenger (Promotion VASE DE CHINE).
Création lumière : Loïc Rivoalan

LA CAMÉRA QUI PARLE n’est pas, à proprement parlé, une production de L’agence Louis-François Pinagot, puisque cette création a été financé uniquement dans le cadre des spectacles de sortie de l’école Serge Martin. Cependant, puisque deux membres de notre collectif en ont assuré l’élaboration et la mise en scène, qu’elle s’inscrit dans le cadre de la recherche Théâtre & Feldenkrais dont nous sommes partenaire et coproducteur, et qu’elle correspond à tous les niveaux à la ligne artistique défendu par L’aLFP, il nous semblait étrange de ne pas l’inscrire dans le répertoire du collectif.

Julie-kazuko Rahir et Christian Geffroy Schlittler décident de profiter pleinement de la formation qu’offre l’école Serge Martin à ses étudiant.es, en leur proposant une écriture de plateau dans laquelle leurs corps, pensants, vivants, deviennent le corps collectif structurant la dramaturgie de la pièce.

Les comédien.es se sont inspiré.es de « Tropismes » de Nathalie Sarraute. Voilà le point de départ. En ce sens, en s’appropriant chacun.es un ou plusieurs de ces cours textes, en les lisant, les apprenant, les disant, ils et elles en ont saisi la matière vivante à partir de laquelle ils et elles ont pu en faire « le théâtre ».

Une certaine logique, singulière, complexe, apparaît. Des mouvements subtils, fugitifs, évanescents, contradictoires, ébauchés, qui constituent la trame presque invisible, mais une toile perceptible, des rapports humains.

Dans cette pièce, tout est affaire de subjectivités multiples, et toute l’histoire est là, dans un vivre ensemble étrange.

Un vivre ensemble où se rencontre des situations quotidiennes faites de réactions physiques spontanées que déclenche la présence d’autrui et un régime où le dispositif scénique induit l’apparition d’une forme manifeste et collective.

LA CAMÉRA QUI PARLE  c’est un montage de séquences simultanées qui se jouent, s’écrivent et s’inscrivent dans une sorte de split screen théâtral.

flyer du spectacle